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L'ALOPÉCIE ANDROGÉNÉTIQUE
Vieillir peut être
une grande préoccupation pour certaines personnes. Cette préoccupation est
expliquée par plusieurs causes potentielles : les rides, les cataractes,
les pertes de mémoire, le blanchiment des cheveux, et bien plus. L’une de ces
causes affecte majoritairement les hommes et peut faire son apparence à un bas
âge. La chute des cheveux localisée et progressive, appelée alopécie
androgénétique ou alopécie androgénique, est un phénomène anatomique dont les
solutions sont hautement demandées. Pour mieux comprendre l’alopécie
androgénétique, il faut tout d’abord prendre connaissance du cycle pilaire
normal. Suite au cycle pilaire, l’explication scientifique, concentrée sur le
rôle des hormones dans l’alopécie androgénétique, sera présentée. Les solutions
pourront finalement être abordées.
Pour débuter, une prise de conscience du cycle pilaire normal est un atout pour la compréhension de l’alopécie androgénétique. Lors de la croissance du cheveu normal, il y a trois phases formant un cycle. La première phase se nomme l’anagène. Lors de cette phase, les cheveux sont en croissance pour une durée de deux à cinq ans[1]. C’est-à-dire que les cheveux deviennent plus longs grâce à la nutrition que les cheveux obtiennent à partir des capillaires connectés à la papille du follicule pileux[2]. La plupart des cheveux se trouvant sur la tête d’une personne sont donc dans la phase anagène[3]. Suite à l’anagène, il y a une phase de repos, nommée catagène, où le cheveu cesse de croître. Celle-ci dure autour de trois semaines[4]. Ensuite, la repousse d’un nouveau cheveu en dessous de l’ancien dans le follicule pileux engendre l’expulsion de l’ancien cheveu hors du follicule, et le nouveau cheveu commence alors sa phase de croissance[5]. Cette phase d’expulsion est nommée télogène. Il est important de savoir que cette expulsion ne fait pas partie de l’alopécie androgénétique. Il est normal de perdre de 50 à 100 cheveux par jour. Ceux-ci ont simplement fini leur cycle pilaire. Un nombre de 25 à 30 cycles pilaires normaux peut se dérouler dans un même follicule. Si la durée d’un cycle est multipliée par le nombre de cycles maximal par follicule, un seul follicule pourrait faire pousser des cheveux pour au moins 50 ans[6]. La division des follicules pileux[7] n’est même pas encore considérée, et les calculs théoriques ne correspondent déjà guère à la réalité. Plusieurs hommes commencent à perdre leurs cheveux bien avant les 50 ans[8]. Cela s’explique par l’alopécie androgénétique.
En effet, l’alopécie androgénétique est une perte de cheveux qui peut survenir bien avant 50 ans. En fait, de 15 à 20% des hommes souffrent d’une alopécie androgénétique à 20 ans[9] [10]. Le pourcentage monte de 10 par tranche de 10 ans. La moitié des hommes de 50 ans sont donc atteint par cette chute. Il est important de préciser que cette alopécie est de nature androgénétique, car il existe plusieurs types d’alopécie[11]. Tout d’abord, le mot «alopécie» provient du grec et signifie «renard», animal connu pour perdre ses poils[12]. La partie «androgénétique» s’explique par la science. Le phénomène est de nature héréditaire, mais peu de recherche ont été effectuée de ce côté. Il est seulement connu que le gène peut provenir autant du père que de la mère[13]. De plus, 20% des femmes qui démontrent des signes d’alopécie androgénétique n’ont personne dans leur famille qui est atteinte d’alopécie androgénétique[14]. Le côté héréditaire de cette chute reste donc à étudier. Les recherches sont toutefois plus approfondies lorsqu’il en vient à l’action des hormones sur les cheveux. En effet, les scientifiques comptent que 95% des pertes cheveux localisées chez l’homme sont de causes hormonales[15] [16]. L’alopécie androgénétique est causée en premier lieu par la testostérone ainsi qu’une enzyme nommé 5-alpha réductase[17] [18] [19] [20] [21]. La testostérone est une hormone naturellement produite par le corps, en plus grande quantité chez l’homme que la femme[22]. Elle n’affecte pas l’activité du cycle pilaire lorsqu’elle est en sa forme normale. Cependant, lorsque l’enzyme 5-alpha réductase la transforme en dihydrotestostérone (DHT), elle peut devenir un danger pour le follicule pileux. Les deux hormones sont transportées dans le sang par une protéine nommée HSBG[23]. Celle-ci, en se liant à un organe spécifique, lui modifie les fonctions. Lorsque la DHT se lie à un des récepteurs hormonaux à la base du follicule pileux, la phase anagène est accélérée[24]. Elle cause aussi de l’hyperséborrhée[25], une hyperactivité des glandes sébacées, ce qui produit une chevelure plus grasse[26]. Lorsque la phase anagène se déroule plus rapidement, les cheveux poussant en vitesse sont plus courts et plus fins puisque qu’ils n’ont pas une nutrition suffisante[27] [28]. De plus, étant donné que l’anagène, cette phase étant la plus longue du cycle pilaire, est accélérée, le cycle pilaire dure moins longtemps. Par conséquent, le follicule s’épuise plus rapidement étant donné que les 25 à 30 cycles maximaux sont atteints plus vite. Lorsque le follicule est complètement épuisé, il rapetisse et referme. C’est alors la mort complète du follicule[29]. Les follicules pileux ne réagissent pas tous de la même manière[30]. Certains follicules restent insensibles à la présence excessive de DHT, ce qui explique pourquoi les hommes ont tendance à avoir une couronne de cheveux qui persiste[31]. Il est important de comprendre qu’il s’agit seulement du follicule, et non de l’endroit où celui-ci est situé sur le corps. Puisque l’alopécie androgénétique est causée par la testostérone qui est ensuite transformée, il est normal que les hommes soient plus à risque de développer une alopécie androgénétique que les femmes, car ils produisent plus de testostérone[32]. Les femmes souffrent aussi d’alopécie androgénétique, mais le pourcentage est beaucoup plus bas que celui des hommes. Seulement 5 à 10% des femmes sont atteintes d’alopécie androgénétique avant la ménopause, et 20 à 30% après la ménopause[33]. Malgré tout, 80% des cas de chute de cheveux chez la femme sont de cause androgénétique[34]. Il est possible de déterminer des moyens pour guérir, ou au moins réduire, l’alopécie androgénétique avec les connaissances sur l’action des hormones.
Effectivement, il existe deux principales façons de remédier à l’alopécie androgénétique. La première manière doit être entreprise le plus tôt possible. Elle consiste à soit consommer des inhibiteurs de l’enzyme 5-alpha réductase ou à appliquer une crème dont les inhibiteurs sont présents[35]. Pour mieux comprendre la science derrière cette solution, le mécanisme d’un enzyme doit être saisi. Un enzyme est une protéine qui permet d’accélérer la vitesse d’une réaction chimique. Elle accélère ce processus entre autres en ayant une forme particulière qui permet aux réactifs de se positionner sur l’enzyme en sorte que la réaction soit favorisée. Un inhibiteur se lie à l’enzyme d’une manière à ce que les réactifs ne puissent plus utiliser l’enzyme comme un accélérateur de réaction. Soit la conformation (l’arrangement spatial des atomes dans une molécule) est transformée durant la procédure ou bien l’inhibiteur occupe l’endroit où les réactifs devraient se placer pour réagir[36]. Dans le cas de l’alopécie androgénétique, l’inhibiteur de la 5-alpha réductase modifiera cet enzyme, ne lui permettant plus de transformer la testostérone en DHT[37]. La quantité de DHT est donc réduite, et les follicules pileux sont alors saufs. Deux inhibiteurs sont connus surtout pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate, la formation d’une tumeur à la prostate. Ceux sont la dutastéride et la finastéride[38]. Il se trouve que la DHT est aussi impliquée dans cette anomalie. Les inhibiteurs sont donc efficaces pour traiter à la fois l’hypertrophie bénigne de la prostate ainsi que l’alopécie androgénétique[39]. La prise d’inhibiteurs peut toutefois causer des effets secondaires telle la dysfonction érectile[40]. Bien sûr, cette solution doit être entreprise avant la mort des follicules, car l’inhibition de 5-alpha réductase ne ferait pas réapparaître un follicule. S’il est trop tard, l’autre solution peut être considérée : l’implant. Précédemment mentionnés, certains follicules, généralement situés au niveau de la nuque et des temples[41], sont insensibles à la présence de DHT, et continuent leur cycle pilaire normal. Le dermatologue spécialisé peut alors retirer certains de ces follicules de leur emplacement original, et les greffer là où il n’y a plus de cheveu[42]. La procédure peut toutefois être longue. Elle peut durer des heures si la zone à traiter est grande puisque les cheveux sont implantés un à la fois, après avoir été retirés avec leur follicule grâce à une machine mesurant le diamètre du follicule[43].
L’alopécie androgénétique est pour conclure un phénomène génétique et hormonal se caractérisant par une perte de cheveux progressive et localisée. Ce phénomène qui est plus fréquent chez les hommes est causé par la transformation de la testostérone en DHT par la 5-alpha réductase. La DHT accélère la phase anagène, réduisant la durée de vie du follicule pileux. Certains follicules sont insensibles à la présence du DHT. C’est pour cette raison qu’il est possible de les extraire et de les implanter aux endroits où il n’y a plus de cheveux. Une autre manière plus préventive de régler l’alopécie androgénétique est de changer la conformation de la 5-alpha réductase à l’aide d’inhibiteurs afin de cesser la production de DHT. Les progrès scientifiques ont permis la découverte de solutions pour des phénomènes anatomiques comme la chute des cheveux, qui affecte plus le côté esthétique d’une personne que la santé de la personne. Jusqu’à quel point l’alopécie androgénétique affecte-t-elle l’estime d’une personne, et y a-t-il une différence dans l’estime d’un homme et d’une femme lorsqu’il en vient à la chute de cheveux?
BIBLIOGRAPHIE
1. Livres
WOLFF, Hans. (2003). Evidence-based Dermatology. Londres, BMJ Books. p.571-572.
2. Sites Internet
CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez l’homme».
http://www.centre-clauderer.com/perte-cheveux/androgenetique_h.htm
CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
http://www.centre-clauderer.com/perte-cheveux/androgenetique_f.htm
DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
http://dermato-info.fr/article/L_alopecie
FAMILIPRIX. «Peaux grasses».
http://www.familiprix.com/espacebeaute/ficheproblemesdepeau.aspx?lien=peaux-grasses
INSTITUT DE GREFFE DE CHEVEUX DU QUÉBEC. «Les différentes solution à votre
problèmes de perte de cheveux».
http://www.igcqc.com/fr/gref_fr.html
MEDICAL NEW TODAY. (2013). «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role
In Baldness?».
http://www.medicalnewstoday.com/articles/68082.php
NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
http://www.norgilcanada.com/fr/services-et-traitements/cycles-naturels-du-cheveu.html
UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE. «Biochimie des protéines».
http://pages.usherbrooke.ca/bcm-514-bl/4f.html
[1] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[2] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[3] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[4] Ibid
[5] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[6] Ibid
[7] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[8] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[9] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[10] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[11] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[12] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[13] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[14] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
[15] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[16] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez l’homme».
[17] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[18] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez l’homme».
[19] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[20] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[21] WOLFF, Hans. (2003). Evidence-based Dermatology.
[22] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
[23] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[24] Ibid
[25] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez l’homme».
[26] FAMILIPRIX. «Peaux grasses».
[27] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez l’homme».
[28] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[29] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[30] Ibid
[31] INSTITUT DE GREFFE DE CHEVEUX DU QUÉBEC. «Les différentes solution à votre problèmes de perte de
cheveux».
[32] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
[33] WOLFF, Hans. (2003). Evidence-based Dermatology.
[34] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
[35] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[36] UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE. «Biochimie des protéines».
[37] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[38] Ibid
[39] Ibid
[40] Ibid
[41] WOLFF, Hans. (2003). Evidence-based Dermatology.
[42] INSTITUT DE GREFFE DE CHEVEUX DU QUÉBEC. «Les différentes solution à votre problèmes de perte de
cheveux».
[43] INSTITUT DE GREFFE DE CHEVEUX DU QUÉBEC. «Les différentes solution à votre problèmes de perte de
cheveux».
Pour débuter, une prise de conscience du cycle pilaire normal est un atout pour la compréhension de l’alopécie androgénétique. Lors de la croissance du cheveu normal, il y a trois phases formant un cycle. La première phase se nomme l’anagène. Lors de cette phase, les cheveux sont en croissance pour une durée de deux à cinq ans[1]. C’est-à-dire que les cheveux deviennent plus longs grâce à la nutrition que les cheveux obtiennent à partir des capillaires connectés à la papille du follicule pileux[2]. La plupart des cheveux se trouvant sur la tête d’une personne sont donc dans la phase anagène[3]. Suite à l’anagène, il y a une phase de repos, nommée catagène, où le cheveu cesse de croître. Celle-ci dure autour de trois semaines[4]. Ensuite, la repousse d’un nouveau cheveu en dessous de l’ancien dans le follicule pileux engendre l’expulsion de l’ancien cheveu hors du follicule, et le nouveau cheveu commence alors sa phase de croissance[5]. Cette phase d’expulsion est nommée télogène. Il est important de savoir que cette expulsion ne fait pas partie de l’alopécie androgénétique. Il est normal de perdre de 50 à 100 cheveux par jour. Ceux-ci ont simplement fini leur cycle pilaire. Un nombre de 25 à 30 cycles pilaires normaux peut se dérouler dans un même follicule. Si la durée d’un cycle est multipliée par le nombre de cycles maximal par follicule, un seul follicule pourrait faire pousser des cheveux pour au moins 50 ans[6]. La division des follicules pileux[7] n’est même pas encore considérée, et les calculs théoriques ne correspondent déjà guère à la réalité. Plusieurs hommes commencent à perdre leurs cheveux bien avant les 50 ans[8]. Cela s’explique par l’alopécie androgénétique.
En effet, l’alopécie androgénétique est une perte de cheveux qui peut survenir bien avant 50 ans. En fait, de 15 à 20% des hommes souffrent d’une alopécie androgénétique à 20 ans[9] [10]. Le pourcentage monte de 10 par tranche de 10 ans. La moitié des hommes de 50 ans sont donc atteint par cette chute. Il est important de préciser que cette alopécie est de nature androgénétique, car il existe plusieurs types d’alopécie[11]. Tout d’abord, le mot «alopécie» provient du grec et signifie «renard», animal connu pour perdre ses poils[12]. La partie «androgénétique» s’explique par la science. Le phénomène est de nature héréditaire, mais peu de recherche ont été effectuée de ce côté. Il est seulement connu que le gène peut provenir autant du père que de la mère[13]. De plus, 20% des femmes qui démontrent des signes d’alopécie androgénétique n’ont personne dans leur famille qui est atteinte d’alopécie androgénétique[14]. Le côté héréditaire de cette chute reste donc à étudier. Les recherches sont toutefois plus approfondies lorsqu’il en vient à l’action des hormones sur les cheveux. En effet, les scientifiques comptent que 95% des pertes cheveux localisées chez l’homme sont de causes hormonales[15] [16]. L’alopécie androgénétique est causée en premier lieu par la testostérone ainsi qu’une enzyme nommé 5-alpha réductase[17] [18] [19] [20] [21]. La testostérone est une hormone naturellement produite par le corps, en plus grande quantité chez l’homme que la femme[22]. Elle n’affecte pas l’activité du cycle pilaire lorsqu’elle est en sa forme normale. Cependant, lorsque l’enzyme 5-alpha réductase la transforme en dihydrotestostérone (DHT), elle peut devenir un danger pour le follicule pileux. Les deux hormones sont transportées dans le sang par une protéine nommée HSBG[23]. Celle-ci, en se liant à un organe spécifique, lui modifie les fonctions. Lorsque la DHT se lie à un des récepteurs hormonaux à la base du follicule pileux, la phase anagène est accélérée[24]. Elle cause aussi de l’hyperséborrhée[25], une hyperactivité des glandes sébacées, ce qui produit une chevelure plus grasse[26]. Lorsque la phase anagène se déroule plus rapidement, les cheveux poussant en vitesse sont plus courts et plus fins puisque qu’ils n’ont pas une nutrition suffisante[27] [28]. De plus, étant donné que l’anagène, cette phase étant la plus longue du cycle pilaire, est accélérée, le cycle pilaire dure moins longtemps. Par conséquent, le follicule s’épuise plus rapidement étant donné que les 25 à 30 cycles maximaux sont atteints plus vite. Lorsque le follicule est complètement épuisé, il rapetisse et referme. C’est alors la mort complète du follicule[29]. Les follicules pileux ne réagissent pas tous de la même manière[30]. Certains follicules restent insensibles à la présence excessive de DHT, ce qui explique pourquoi les hommes ont tendance à avoir une couronne de cheveux qui persiste[31]. Il est important de comprendre qu’il s’agit seulement du follicule, et non de l’endroit où celui-ci est situé sur le corps. Puisque l’alopécie androgénétique est causée par la testostérone qui est ensuite transformée, il est normal que les hommes soient plus à risque de développer une alopécie androgénétique que les femmes, car ils produisent plus de testostérone[32]. Les femmes souffrent aussi d’alopécie androgénétique, mais le pourcentage est beaucoup plus bas que celui des hommes. Seulement 5 à 10% des femmes sont atteintes d’alopécie androgénétique avant la ménopause, et 20 à 30% après la ménopause[33]. Malgré tout, 80% des cas de chute de cheveux chez la femme sont de cause androgénétique[34]. Il est possible de déterminer des moyens pour guérir, ou au moins réduire, l’alopécie androgénétique avec les connaissances sur l’action des hormones.
Effectivement, il existe deux principales façons de remédier à l’alopécie androgénétique. La première manière doit être entreprise le plus tôt possible. Elle consiste à soit consommer des inhibiteurs de l’enzyme 5-alpha réductase ou à appliquer une crème dont les inhibiteurs sont présents[35]. Pour mieux comprendre la science derrière cette solution, le mécanisme d’un enzyme doit être saisi. Un enzyme est une protéine qui permet d’accélérer la vitesse d’une réaction chimique. Elle accélère ce processus entre autres en ayant une forme particulière qui permet aux réactifs de se positionner sur l’enzyme en sorte que la réaction soit favorisée. Un inhibiteur se lie à l’enzyme d’une manière à ce que les réactifs ne puissent plus utiliser l’enzyme comme un accélérateur de réaction. Soit la conformation (l’arrangement spatial des atomes dans une molécule) est transformée durant la procédure ou bien l’inhibiteur occupe l’endroit où les réactifs devraient se placer pour réagir[36]. Dans le cas de l’alopécie androgénétique, l’inhibiteur de la 5-alpha réductase modifiera cet enzyme, ne lui permettant plus de transformer la testostérone en DHT[37]. La quantité de DHT est donc réduite, et les follicules pileux sont alors saufs. Deux inhibiteurs sont connus surtout pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate, la formation d’une tumeur à la prostate. Ceux sont la dutastéride et la finastéride[38]. Il se trouve que la DHT est aussi impliquée dans cette anomalie. Les inhibiteurs sont donc efficaces pour traiter à la fois l’hypertrophie bénigne de la prostate ainsi que l’alopécie androgénétique[39]. La prise d’inhibiteurs peut toutefois causer des effets secondaires telle la dysfonction érectile[40]. Bien sûr, cette solution doit être entreprise avant la mort des follicules, car l’inhibition de 5-alpha réductase ne ferait pas réapparaître un follicule. S’il est trop tard, l’autre solution peut être considérée : l’implant. Précédemment mentionnés, certains follicules, généralement situés au niveau de la nuque et des temples[41], sont insensibles à la présence de DHT, et continuent leur cycle pilaire normal. Le dermatologue spécialisé peut alors retirer certains de ces follicules de leur emplacement original, et les greffer là où il n’y a plus de cheveu[42]. La procédure peut toutefois être longue. Elle peut durer des heures si la zone à traiter est grande puisque les cheveux sont implantés un à la fois, après avoir été retirés avec leur follicule grâce à une machine mesurant le diamètre du follicule[43].
L’alopécie androgénétique est pour conclure un phénomène génétique et hormonal se caractérisant par une perte de cheveux progressive et localisée. Ce phénomène qui est plus fréquent chez les hommes est causé par la transformation de la testostérone en DHT par la 5-alpha réductase. La DHT accélère la phase anagène, réduisant la durée de vie du follicule pileux. Certains follicules sont insensibles à la présence du DHT. C’est pour cette raison qu’il est possible de les extraire et de les implanter aux endroits où il n’y a plus de cheveux. Une autre manière plus préventive de régler l’alopécie androgénétique est de changer la conformation de la 5-alpha réductase à l’aide d’inhibiteurs afin de cesser la production de DHT. Les progrès scientifiques ont permis la découverte de solutions pour des phénomènes anatomiques comme la chute des cheveux, qui affecte plus le côté esthétique d’une personne que la santé de la personne. Jusqu’à quel point l’alopécie androgénétique affecte-t-elle l’estime d’une personne, et y a-t-il une différence dans l’estime d’un homme et d’une femme lorsqu’il en vient à la chute de cheveux?
BIBLIOGRAPHIE
1. Livres
WOLFF, Hans. (2003). Evidence-based Dermatology. Londres, BMJ Books. p.571-572.
2. Sites Internet
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CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
http://www.centre-clauderer.com/perte-cheveux/androgenetique_f.htm
DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
http://dermato-info.fr/article/L_alopecie
FAMILIPRIX. «Peaux grasses».
http://www.familiprix.com/espacebeaute/ficheproblemesdepeau.aspx?lien=peaux-grasses
INSTITUT DE GREFFE DE CHEVEUX DU QUÉBEC. «Les différentes solution à votre
problèmes de perte de cheveux».
http://www.igcqc.com/fr/gref_fr.html
MEDICAL NEW TODAY. (2013). «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role
In Baldness?».
http://www.medicalnewstoday.com/articles/68082.php
NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
http://www.norgilcanada.com/fr/services-et-traitements/cycles-naturels-du-cheveu.html
UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE. «Biochimie des protéines».
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[1] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[2] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[3] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[4] Ibid
[5] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[6] Ibid
[7] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[8] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[9] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[10] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[11] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[12] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[13] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[14] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
[15] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[16] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez l’homme».
[17] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[18] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez l’homme».
[19] DERMATO-INFO. «L’Alopécie».
[20] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[21] WOLFF, Hans. (2003). Evidence-based Dermatology.
[22] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
[23] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[24] Ibid
[25] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez l’homme».
[26] FAMILIPRIX. «Peaux grasses».
[27] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez l’homme».
[28] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[29] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[30] Ibid
[31] INSTITUT DE GREFFE DE CHEVEUX DU QUÉBEC. «Les différentes solution à votre problèmes de perte de
cheveux».
[32] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
[33] WOLFF, Hans. (2003). Evidence-based Dermatology.
[34] CENTRE CLAUDERER. «Chute/alopécie androgénétique chez la femme».
[35] NORGIL. «Cycles naturels du cheveu».
[36] UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE. «Biochimie des protéines».
[37] MEDICAL NEWS TODAY. «What Is DHT (Dihydrotestosterone)? What Is DHT’s Role In Baldness?».
[38] Ibid
[39] Ibid
[40] Ibid
[41] WOLFF, Hans. (2003). Evidence-based Dermatology.
[42] INSTITUT DE GREFFE DE CHEVEUX DU QUÉBEC. «Les différentes solution à votre problèmes de perte de
cheveux».
[43] INSTITUT DE GREFFE DE CHEVEUX DU QUÉBEC. «Les différentes solution à votre problèmes de perte de
cheveux».